Ce champ vise à interroger les enjeux associés à la diversité sexuelle et à la pluralité des genres et à explorer les réalités lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans et queer (LGBTQ+) au prisme des inégalités sociales et des discriminations. Il se veut également un espace pour réfléchir et mettre en valeur les pratiques alternatives de citoyenneté porteuses pour les communautés LGBTQ+.
Longtemps considérées comme relevant uniquement de la sphère intime, ces dimensions ont été politisées par les mouvements LGBTQ+ et féministes au cours des 50 dernières années. Les parcours trans, la non-binarité (concept pour désigner les personnes dont le genre échappe à la binarité homme / femme) et l’affirmation de soi comme personne non-hétérosexuelle par exemple restent cependant, aujourd’hui encore, des enjeux sociaux majeurs malgré certaines avancées en termes de droits et de reconnaissance sociale. Nous partons du constat que, dans nos sociétés, les trajectoires des individus restent façonnées structurellement par des normes sexistes et hétéronormées, en interaction avec des dynamiques identitaires multiples. Ces normes et ces identités se combinent à d’autres situations d’inégalités. Dès lors, ce champ se veut ouvert à l’analyse des constructions sociales du genre et des sexualités, à la croisée des réflexions et des expériences issues de la pratique et des savoirs universitaires.
Responsables
Kévin Lavoie
Membre régulier au CREMIS et Professeur adjoint à l’École de travail social et de crimonologie de l’Université Laval.
Alain Arsenault
Praticien-chercheur au CREMIS et organisateur communautaire à la direction de la Santé publique et développement des communautés locales, CIUSSS Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal.