Sur le vif

Entretien avec avec Christiane Guay, professeure à l’école de travail social de l’Université du Québec en Outaouais, Nadine Vollant, directrice à la Direction des services multidisciplinaires, qualité, évaluation, performance et éthique au CISSS de la Côte-Nord et Lisa Ellington, professeure à l’ École de travail social et de criminologie de l’Université Laval.

« Il ne suffit pas de mettre en place un ensemble de mesures pour mettre en place la sécurisation culturelle. Pour que ces mesures donnent des résultats, il faut s’assurer que ce qu’on met en place réponde à leurs besoins, et ça, ça peut être différent d’une organisation à l’autre, d’une nation à l’autre, ou même d’une personne autochtone à une autre. »

Christiane Guay

« Le bien-être de l’enfant innu est intimement lié au bien-être de sa famille et de sa communauté, ce qui force les intervenants à intervenir en amont et à mobiliser davantage la famille élargie dans la recherche de solutions ». 

Nadine Vollant

Informations complémentaires

Pour plus d’informations sur le livre : KA NIKANITET : pour une pratique culturellement sécuritaire de la protection de la jeunesse en contextes autochtones

Publication du CREMIS

Consultez le Guide des bonnes pratiques en itinérance du CREMIS – Fiche “Accompagner les personnes des Premières Nations et les Inuit en situation d’itinérance”. On y présente notamment la différence entre les nations conventionnées et non-conventionnées (p.3-4). 

Site web à consulter

Particularités des services aux Premières Nations et aux Inuits

Entretien avec Kévin Lavoie professeur à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval et directeur scientifique du Centre de recherche Jeunes, familles et réponses sociales, le JEFAR. Il est aussi co-porteur du champ Diversité sexuelle et pluralités des genres au CREMIS.

« Jusqu’à tout récemment au Québec, la préservation de la fertilité pour les jeunes trans et non binaires n’était pas couverte par le Régime d’assurance maladie du Québec, la RAMQ. C’est le cas par exemple pour les personnes qui doivent subir un traitement oncologique, qui ont le cancer ou certaines maladies et on va préserver leur fertilité, on va leur proposer, ça c’est couvert. Mais pour les jeunes trans et non-binaires ce ne l’était pas jusqu’à tout récemment, donc il y avait quand même une barrière financière considérable. »

Kévin Lavoie

Membres de l’équipe de recherche

Équipe de recherche

Rebecca Angele 

Marie-Phillipe Drouin 

Thalie Pilon 

Maxime Plante 

Comité d’encadrement

Nicholas Chadi, CHU Sainte-Justine 

Lyne Chiniara, CHU Sainte-Justine 

Isabel Côté, Université du Québec en Outaouais 

Ky Fleming, Jeunes identités créatives 

Annie Pullen Sansfaçon, Université de Montréal 

Suggestion de Kévin

Outil de prise de décision bientôt disponible

Entretien avec Stéphanie Héroux Brazeau, coordonnatrice du Cercle consultatif en santé des Autochtones de Montréal.

« Je pense que les professionnels de la santé ignorent leur rôle qui est extrêmement important et qui se reflète directement sur la santé des Autochtones. »

« Plus on s’éduque sur l’histoire et les réalités autochtones, plus on se décolonise. »

Stéphanie Héroux Brazeau

Suggestion de Stéphanie

La Trousse d’outils pour les allié.e.s aux luttes autochtones permet de mieux comprendre le rôle qu’un individu occupe et joue dans une expérience collective. Stéphanie suggère de s’y attarder afin d’en apprendre plus!

Entretien avec Éric Michaud, coordonnateur au Comité logement Ville-Marie, une organisation populaire de défense des droits des locataires qui intervient sur le territoire de l’arrondissement de Ville-Marie, dans le centre-ville de Montréal.

« Les hausses de loyers, elles n’ont pas commencé il y a deux ans. Ça fait déjà plusieurs années qu’il y a une forte pression sur les ménages locataires à plus faible revenu, mais je pense que cette pression-là rejoint la classe moyenne. »

Éric Michaud

Suggestion d’Éric

Piketty, Thomas (2021). Une brève histoire de l’égalité. Sciences humaines.

Entretien avec Isabelle Ruelland, chercheuse d’établissement au Centre Interactions, au CIUSSS du Nord-de-l’Ile-de-Montréal et ancienne boursière du CREMIS.

« […] C’est un projet pionnier qui a fait boule de neige dans le réseau public de la santé. […] Il a contribué à changer des pratiques dans le réseau public, entre autres par l’entremise d’organisatrices communautaires, impliquées dans le projet depuis le début, qui ont observé les initiatives citoyennes et communautaires en train de se faire, au premier jour de la pandémie et qui ont favorisé la mise en place de nouvelles équipes de sensibilisation communautaire au CIUSSS du Nord. »

Isabelle Ruelland

Suggestion d’Isabelle

Pleyers, G. (2021). Entraide et solidarité en temps de pandémie : une actualité internationale. In Quel monde associatif demain ? (pp. 93-102). Toulouse: Érès.

Également, ce carnet synthèse d’une des études de cas issue de la recherche discutée.

Entretien avec Cécile Van de Velde, professeure au département de sociologie de l’Université de Montréal, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les inégalités sociales et les parcours de vie et membre du CREMIS.

« Le rôle des inégalités sociales est apparu très prégnant. Parce que certains [jeunes] vont avoir les ressources financières, temporelles pour pouvoir repositiver ce temps de la pandémie et donc réajuster très rapidement les parcours et se réapproprier ce temps […] tandis que d’autres vont glisser dans le gouffre pandémique. Ceux qu’on a vu glisser […] n’ont malheureusement pas eu accès à des ressources que ce soit étatiques, familiales, à des ressources financières minimales […] »

Cécile Van de Velde

Suggestion de Cécile

Buzzati, Dino (2002). Le K. Robert Lafont. Ce recueil de nouvelles (parution originale en 1966) porte sur le passage du temps. Il entre bien en résonance avec les questions existentielles de notre époque.

Entretien avec Any Brouillette, conseillère en éthique à la Direction adjointe qualité, risque et éthique du CCSMTL.

« Ce qu’il faut malheureusement se rappeler, c’est que c’est fait au quotidien, un peu partout dans le réseau. Ce n’est pas à intensité aussi grande. Je ne dis pas qu’à tous les jours, on décide de vie ou de mort. Mais au quotidien […] les gens sur le terrain se doivent continuellement de choisir, entre deux usagers, lequel va avoir accès, quel usager va demander plus fort à avoir accès […] Encore là, c’est l’usager qui est le mieux organisé ou qui a un réseau de pouvoirs qui va lui permettre de pousser…. C’est tellement présent partout. »

Any Brouillette

Entretien avec Caroline Laframboise, travailleuse sociale à la clinique externe de psychiatrie et à l’urgence psychiatrique de l’Hôpital Notre-Dame du CCSMTL, et Florence Giroux, travailleuse sociale à la clinique externe de psychiatrie de l’Hôpital Notre-Dame du CCSMTL.

Au printemps et à l’été 2020, mesdames Laframboise et Giroux ont été délestées pour travailler à l’implantation d’un nouveau module d’évaluation rapide et d’arrimage dans le milieu – le MÉRAM.

« Physiquement, les gens de MERAM sont au pré-triage, ils sont là, à la porte [de l’urgence]. Ils ont aussi une capacité de bienveillance par rapport aux personnes qui arrivent à l’urgence avec une problématique de santé mentale. »

Caroline Laframboise

« Il y un usager qui s’est présenté à l’urgence pour voir un psychiatre dans le contexte où il présentait des idées suicidaires et de grandes souffrances, une grande détresse en lien avec le fait que dans son logement il y avait beaucoup d’accumulation d’objets. Ça le mettait à risque d’expulsion. […] Ce qu’on a fait, c’est qu’on l’a arrimé avec une équipe du CLSC qui a pu se rendre chez lui dès le lendemain. Monsieur était très rassuré de ça. Le suivi a pu débuter dès le lendemain [….]. »

Florence Giroux

Suggestions de Caroline et Florence

Mémoire présenté par Collectif de droits en santé mentale « Action autonomie » : Les conditions de confinement des personnes hébergées en RTF (Ressources de type familial)-RI (Ressources intermédiaires) ou hospitalisées en psychiatrie.

En musique, l’album Club Mixtape 2020 de KNLO a vraiment mis du soleil dans mon année pandémique!

Pour ceux et celles qui habitent dans la région de Montréal, le projet Les Affûtés, un organisme dans le Centre-Sud qui offre des ateliers d’apprentissage dans différents domaines : ébénisterie, couture, menuiserie, etc. pour une expérience très zen et valorisante du travail manuel. Ouvert en temps de pandémie!

Entretien avec Marie-Eve Goyer, médecin de famille, cheffe médicale adjointe des services spécifiques en itinérance, Direction santé mentale et dépendance, CCSMTL et Élaine Polflit, coordonnatrice du Continuum populations vulnérables et intervention de crise à la Direction de programmes de santé mentale et dépendance au CCSMTL.

« La sévérité avec laquelle on a abordé la COVID dans le milieu de l’itinérance, où on a suivi les personnes, où elles dorment, leur dépistage, est-ce qu’elles se rendent bien à l’unité [d’isolement], est-ce qu’elles demeurent à l’unité, si elles sortent de l’unité, il y a un ordre d’isolement et on va les suivre jusqu’à l’hôpital. En fait, je soumets la réflexion que la population générale n’aurait jamais toléré ce genre de situations-là et mais on l’a toléré chez les populations en situation d’itinérance […]. »

Élaine Polflit

« Ça l’amène à parler de façon plus large de l’enjeu entourant l’accès au logement. C’est ça qui nous pète dans la face encore une fois. C’est ça finalement, l’enjeu de la COVID et de l’itinérance. »

Marie-Ève Goyer

Suggestions de Marie-Ève et Élaine

Série de webinaires thématiques – COVID-19 et personnes en situation d’itinérances

Entretien avec Carolyne Grimard, professeure adjointe à l’École de travail social à l’Université de Montréal.

« Si on s’intéresse aux pratiques d’aménagement puis qu’on vise à réduire les inégalités sociales pour les personnes en situation d’itinérance, forcément, ça va travailler la réduction des inégalités sociales des autres populations. »

Carolyne Grimard

Suggestions de Carolyne

• Site web d’Architecture sans frontières Québec
• Documentaire présenté au Centre canadien d’architecture, 26 novembre 2020 « What it takes to make a home », suivi d’une table-ronde animée par Carolyne Grimard
• Un exemple de matérialisation de « Community First » au Texas